L'ARBRE ET LE DIVAN

Lorsqu’on se trouve en proie à des souffrances psychiques, qu’elles proviennent de traumatismes consécutifs à des violences identifiées ou bien qu’elles soient liées à des difficultés à vivre chroniques que l’on peine à surmonter, si l’on souhaite tout simplement trouver un temps et un lieu d’écoute afin d’avancer sur une meilleure connaissance de soi, la thérapie est l’espace dédié, permettant de se reconnecter à son authenticité, remettre en mouvement ses forces vitales et mobiliser l’étendue de ses ressources.

Vous traversez une phase difficile de votre vie (déprime, anxiété, dépression, phobies, angoisses, deuil, séparation, divorce, licenciement, maladie, troubles psycho-somatiques, fatigue chronique, problèmes de sommeil…), vous avez été victime de traumatismes liés à des violences morales, physiques, sexuelles, vous êtes confronté·e à des troubles alimentaires compulsifs, des addictions ou dépendances affectives, des blocages émotionnels, sexuels, relationnels, familiaux, vous souffrez de manque d’estime et de confiance en soi, de dévalorisation constante, qui vous empêchent de trouver l’harmonie, trouver votre place, atteindre vos objectifs.

Le psychanalyste est un thérapeute qui va décrypter les processus inconscients dans l’élaboration de la parole de son patient pour lui permettre de résoudre ses difficultés psychologiques, en s’appuyant sur la méthode théorisée par Sigmund FREUD.

La cure analytique qu’elle relève du courant freudien, jungien ou lacanien, obéit à une éthique et une déontologie rigoureuses. Ainsi, avoir été psychanalysé, continuer d’être en analyse, être reconnu de ses pairs, sont des préalables à l’exercice de tout véritable psychanalyste. On ne peut amener un patient sur un chemin que l’on n’a pas soi-même déjà emprunté. Être en analyse, revisiter son histoire, se confronter à ses parts d’ombre et ses névroses, permets de ne pas projeter ses propres affects sur ses patients et de garder une distance objective indispensable dans l’accompagnement thérapeutique. La nécessité d’une supervision, notamment pour la gestion du contre-transfert, la réactualisation de ses connaissances par la participation à des conférences et échanges sur l’évolution de la pratique, contribuent à assurer un cadre déontologique solide, à la profession.